Page:Fénée - Loisirs lyriques d’un amateur de chansons, 1881.djvu/9

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qu’il s’est mis à en composer pour son propre compte.

Présenté au Caveau par Jules Lagarde, membre honoraire de cette Société lyrique, il y chanta des couplets intitulés : L’Amateur de Chansons, qui attirèrent sur lui l’attention des auditeurs, et furent salués par d’unanimes bravos. Quelques mois après, en juillet 1873, il fut reçu membre associé du Caveau, et, depuis cette époque, il n’a pas cessé d’assister à nos banquets mensuels, et d’y faire entendre des chansons que l’on trouvera dans ce volume.

A présent que l’on connaît l’auteur, parlons de ses œuvres.

Le genre qu’affectionne Fénée est le genre léger et gaudriolesque. Il ne faut pas s’attendre à trouver dans ses compositions la philosophie et la poésie de celles de Béranger. Non, sa muse est celle de Sedaine, de Collé et de Désaugiers. C’est franc, alerte, de bonne humeur et sans