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Page:Fénelon - De l’éducation des filles. Dialogues des morts.djvu/466

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à votre mort, accablés de dettes : il ne tient qu’à vous de l’empêcher, et vous n’en faites rien. Et vous me venez parler de l’amitié que vous avez pour eux, et de l’envie que vous avez de les rendre heureux ! Ah ! vous n’aimez que votre argent ; vous vivez de la vue de vos coffres-forts ; vous préférez ce plaisir à tous les autres, dont vous êtes moins touché. Vous paraissez vous épargner tout, et vous ne vous refusez rien ; car vous ne vous demandez à vous-même que d’augmenter toujours vos trésors, et c’est ce que vous faites nuit et jour. Allez, vous n’aimez pas plus vos enfants et leurs intérêts que votre réputation, que vous sacrifiez à l’avarice. Ai-je tort de dire que vous n’aimez que vous ?


FIN