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À UN BULGARE

Rimeur insuffisant, du suffisant il tranche,
Et veut péter plus haut que son sac à crotin.
De loin il semble un homme et n’est qu’une catin,
Qui jamais n’emboucha que des flûtes sans anches.

Encore y cherche-t-il l’illusion d’un manche,
S’il n’a personne à lui fourgonner l’intestin.
Le pus de l’âme afflue aux yeux du cabotin,
Qui fait la roue, et pour qu’on lorgne se déhanche.

Plaignez son père, plus cornu qu’un limaçon :
Victime d’une garce, hélas ! dans le garçon
Il espérait un aigle, et retrouve une grue.

Et par la Rousse apprend que ce brave (in petto),
Que ce noble Bulgare à fessier hottentot
Dispute à sa maman des michés dans la rue.

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