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À UN PROLIXE
Bouts rimés sur le sonnet de Job.
Jobard, que l’impuissance | atteint, |
Dans une ruelle | connue |
Brûle un très maigre encens, et | craint |
Que Ninon n’en soit point | émue. |
Elle voit sa misère | nue : |
Le mal de Naples s’y | dépeint ! |
Étonnez-vous si de la | vue |
La belle s’offusque et se | plaint… |
« Dieu des vers, reçois ces | souffrances ! » |
De petits soins en | patiences |
À ses fins le pauvre n’ | alla ; |
Ne vint pas la goutte | incroyable. |
Mais si l’encre coulait | par là, |
Quel muids eut fait le | misérable ! |