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Page:Féret - L’Arc d’Ulysse, 1919.djvu/144

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En ce parc d’opéra qui tremble aux airs de violes,
Les Mégères viendront danser les carmagnoles.
Au soufflet du bourreau répondront leurs clameurs.
Joue et gorge de lys, Grâces Autrichiennes,
Entendez-vous là-bas ce que hurlent ces chiennes ?
— « Meurs ! »

Marraine du doux bransle, ô Marie Antoinette,
Les nuits de lune, aux sons fêlés de l’épinette,
Revenez-vous danser sur l’herbe à Trianon ?
Dans la robe à bouquets des hautaines bergères
Ressusciter l’antan des grâces bocagères ?
— « Non ».

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