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IX

L’opinion de Pierre d’Alheim

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Dans la « Passion de maître François Villon », M. Pierre d’Alheim adopte la thèse de M. Longnon sur l’identité de l’ancêtre de Villon avec le jongleur Horace, imprésario de farces et de miracles à Meaux. Voici les deux passages justilicatifs :


I. Grand-père Erace, il fait M. Saint-Pierre dans le paradis.

II. Alors vous venez de Meaux, ma commère ?


À la page 93 de ce même livre quand les clercs du collège des Quatre-Nations (Gaule, Picardie, Normandie, Allemagne), poussent des hourras, M. d’Alheim, qui a fini par supposer Villon originaire du Bourbonnais, fait acclamer le poète en même temps que notre province.


Vivat Franciscus Villon ! Vivat Normandia !


M. Pierre d’Alheim avait d’abord entrevu la vérité (nul ne s’en étonnera, car cette « Passion » qui est d’un érudit est aussi d’un voyant.)