Page:Féron - La fin d'un traître, 1930.djvu/46

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
44
LA FIN D’UN TRAÎTRE

tenac de relâcher le sieur Perrot et de le renvoyer en France où l’on voulait juger sa conduite à l’égard du gouverneur-général. Perrot se sentait fort rassuré sur son sort, sachant qu’il avait en France un solide appui dans la personne de l’ancien intendant, le sieur Jean Talon. Tout de même, Perrot fut enfermé à la bastille sur l’ordre du roi. Mais il en fut bientôt tiré, puis renvoyé dans son gouvernement de Ville-Marie, à condition qu’il fit des excuses au Comte de Frontenac dès son retour au Canada.

Quant au Comte, ce n’est qu’en 1682 que le roi allait le rappeler, au plus grand regret de la population du pays, mais aussi au plus grand plaisir de Monsieur de Laval qui, cette fois encore, triomphait et remportait la palme de la victoire.

Il avait battu Frontenac…


FIN