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Page:Féron - La revanche d'une race, paru dans L'Étoile du Nord, 1927-1928.djvu/28

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Majesté de penser le contraire. Rien n’arrive que par la Volonté Céleste ! Sachons donc nous y soumettre et adorons le Grand Maître durant la tourmente comme pendant l’accalmie ! Et il ajouta : maintenant, mon fils, occupons nous de ta lettre de démission, et aussi de ma petite note que je veux adresser en même temps à M. Spalding. Ah ! monsieur Spalding, s’écria-t-il avec un accent déterminé, j’espère bien que le dernier mot n’est pas dit entre nous !…


IV

IMPOSSIBLES AMOURS.


Huit heures du soir sonnaient.

Jules Marion sortait de la maison de l’abbé Marcotte pour se rendre chez lui.

Il marchait d’un pas assuré, tête haute, la physionomie éclairée par une pensée de sublime espérance.

Ah ! comme le digne prêtre avait relevé cette énergie croulante.

Il faut avouer que le coup porté par la lettre de Spalding avait été très rude, et bien plus d’un courage solide en eût été affecté.