Page:Féron - La revanche d'une race, paru dans L'Étoile du Nord, 1927-1928.djvu/320

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Du reste, en se proclamant le défenseur des droits de la nationalité canadienne-française, Harold Spalding a racheté son infamie ; sans compter que plusieurs de ses amis, autrefois si acharnés à notre race, ont suivi son exemple. Dès ce jour, toute la nation française du Canada leur tend une main amie.

Disons, pour terminer, que nos héros, après les terribles événements qu’ils ont traversés ont enfin trouvé le bonheur qui leur est dû.

Et Jules est devenu le glorieux blessé, le grand malade pour lequel on a tous les égards, toutes les affections, toutes les tendresses. Il n’a plus qu’à se laisser vivre, entouré du dévouement de ces trois femmes héroïques : la mère, l’épouse, la sœur.

Oui, désormais, il pourra vivre heureux… bien heureux… avec l’éternel et sublime souvenir du devoir accompli et de la victoire acquise avec l’éternel amour d’une femme incomparable qui avait tant aidé à la revanche d’une race !…


FIN.