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X

Un duc à faire.


Il y avait de quoi triompher, et nos deux anciens clercs de l’étude Deban durent croire qu’ils avaient atteint leur but. Roland avait été frappé tout d’un coup et au dernier moment. Jusqu’au dernier moment il avait gardé son air de froide indifférence, à tel point que Comayrol lui-même avait un instant désespéré.

Mais le nom de la Davot avait amené du sang à sa joue pâle.

Et à ce fait, péremptoirement annoncé, que les habits de la Davot ne se trouvaient plus dans son armoire, il avait tressailli et pâli de nouveau.

Son étonnement était désormais si profond et si violent, qu’il ne prenait même point la peine de le cacher.

Il se leva après un court silence, et mit une clé dans la serrure d’une armoire d’attache qui était à gauche en entrant.

Comayrol et Jaffret échangèrent une œillade victorieuse, dès qu’il eut le dos tourné.

— Touché ! dit Comayrol.

— En plein bois ! ajouta Jaffret qui se frotta les mains sans bruit. L’idée d’avoir pincé les nippes était assez mignonne.

— Très forte !… Veux-tu que je lui dise :