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I

— Rivales. —


Celui qui avait imaginé cette bizarre et dangereuse galanterie ne devait pas être très-loin, car la flèche, dirigée avec une merveilleuse adresse, avait du raser le sein de Berthe pour se planter entre elle et sa compagne. Comme nous l’avons dit, le logis de dame Fanchon le Priol occupait l’autre côté de la rue. Derrière le logis de dame Fanchon, qui était bas et à un seul étage, il y avait des terrains vagues et des masures. C’était de là très-certainement que le coup était parti.

L’effroi de Berthe n’avait été qu’un mouvement