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Page:Féval - L'Homme de Fer - 1856 tome 3.djvu/154

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XI

— Les chevaliers de Saint-Michel. —




Le roi causait tout seul.

Le roi était en face de ses parchemins dépliés. Il écrivait, il raturait, il parlait, il priait. L’image de saint Michel était devant lui sur la table, comme la veille, dans sa tente. La poivrière manquait. Le roi se défiait désormais de sa poivrière.

— J’ai cru, se disait-il, que monseigneur saint Michel inspirerait au mécréant la mauvaise pensée de mettre à mort mon cher frère. Je l’eusse vengé