Ce passage était désert.
Larsonneur s’approcha rapidement de Clément, qui sentit un choc à sa main, assujettie derrière ses reins.
Clément entendit qu’on lui disait en même temps :
— Ne bougez pas le bras et continuez de marcher.
Puis, encore, au moment où l’on débouchait dans la cour :
— Passez sous la voiture au moment où les crieurs aboieront en avant des chevaux ; une fois là, laissez-vous faire… et puis ressortez de l’autre côté vivement. Si le gendarme y est, piquez son cheval à l’endroit de l’éperon, voilà mon couteau. Tâchez de bien prendre le ton pour crier, et ne vous étonnez de rien en chemin : tout le long de votre route, il fera jour.
On entra dans la cour des Poules, et certes, à la place du prisonnier, les paroles de ce Larsonneur eussent excité votre surprise, car il faisait nuit, au contraire, nuit close.
À travers la porte, fermée, un grand murmure venait de la rue. Dans ce murmure passaient les