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Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/154

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role de Notre-Seigneur, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen. »

Pendant que ces derniers mots étaient prononcés, un pas précipité sonna sur la terre durcie par la gelée.

— Voilà ! fit la petite voix, vous me remercierez une autre fois…

Puis, d’un peu plus loin, mais toujours distincte, elle ajouta :

— Il paraît que l’ami Pistolet a passé encore une fois à travers les mailles de leur nasse !

Échalot eut beau faire, il ne put empêcher Lirette de tourner le taquet et d’entrouvrir le volet pour regarder au-dehors.

— Il est tout seul ! dit-elle.

— Qui ? demanda Échalot, curieux, mais tremblant.

— M. Pistolet, répondit Lirette.

Le bruit de pas avait cessé.

Échalot s’approcha aussi de la croisée et jeta au-dehors un regard rapide et effrayé.

— C’est vrai qu’on n’en voit qu’un, dit-il, mais tu sais bien qu’ils sont deux, puisqu’ils causent.

Pistolet se tenait debout, à douze ou quinze pas de la baraque.