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LA CAVALIÈRE
— Essaye-le !
— C’est trop joli, ma sœur, c’est bien trop joli !
— On te dit d’essayer ! répéta Hélène, qui décrocha un miroir pour le lui présenter. Est-ce qu’il y a quelque chose de trop joli pour toi, dis-donc ?
Le fichu allait à miracle.
— Sais-tu ? reprit Hélène, tu as un miroir de petite duchesse, tout uniment.
Mariole riait au miroir.
— Il faut un collier à ce cou-là, poursuivit Hélène.
Mariole ouvrit de grands yeux. Hélène tira de son sein la boîte, la boîte aux surprises qu’elle venait d’y glisser.
— Des perles ! s’écria Mariole en sautant de joie.
— Ne bouge pas ! si tu gambades comme cela, comment veux-tu que j’agrafe ? C’est fou, les enfants !… Là, regarde-toi !