Page:Féval - La Cavalière, 1881.djvu/298

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

295
LA CAVALIÈRE

la fenêtre de la chambre du chevalier de Saint-Georges. C’était justement ce qu’il cherchait.

— Tiens ! gronda-t-il, la voilà ! Elle aura servi à quelqu’un !

Il la prit et la porta un peu plus loin, sous la fenêtre de la chambre d’Hélène. Il mit le pied sur le premier échelon, mais il se ravisa disant :

— Avant, il faut que je voie pour la Poupette !

Il s’élança dans l’escalier de gauche qu’il monta quatre à quatre et ouvrit la porte de Mariole, sans frapper au préalable. D’un coup d’œil il vit le lit vide et n’eut point d’étonnement.

— C’est ça ! dit-il, c’est bien ça !… Et par alors, je n’ai pas besoin d’aller à la porte de la demoiselle, puisque le gueux l’a fermée en dedans !

Il redescendit toujours au pas de course, et Dieu sait comme ses gros souliers sonnaient sur