Page:Féval - La Chasse au Roi.djvu/160

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lité d’un profond salut, je n’aurais pas dû élever la voix ici et je fais amende honorable, car Votre Majesté m’avait formellement donné congé, avant l’arrivée de Lady Stuart.

Jacque rougit jusqu’au blanc des yeux et lança au vicomte une œillade de colère.

— Bravo ! dit Drayton à part lui. L’aiguillon a percé le cuir !

Comme l’œil du roi, honteux et indécis, se reportait sur Mary, celle-ci dit :

— Je prie Sa Majesté de vouloir bien prendre connaissance du message de la reine, sa mère.

Jacques fronça le sourcil, mais il rompit le sceau aux armes d’Angleterre qui fermait le pli.

— Ce ne sera pas long à déchiffrer, murmura-t-il avec son mélancolique sourire. Il n’y a que deux lignes.

Le baron Douglas entrait en ce moment. Il s’arrêta près du seuil, parce que le roi lisait tout haut :