Page:Féval - La Chasse au Roi.djvu/311

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M. le marquis de Romorantin-Gadoche, tout pâle encore de la sévère blessure qu’il avait reçue à l’auberge du Lion d’Or, mais plus joli garçon que jamais, le regardait avec son imperturbable sourire.

— Et pensez-vous, demanda Boër, que cette diablesse de femme ait beaucoup d’influence ?

Le marquis se frotta les mains.

— Mein herr, dit-il, vous avez tout l’esprit de France et de Navarre dans votre cerveau des Pays-Bas !

Quelque chose qui ressemblait à un sourire errait autour de la laide bouche du Hollandais.

— Y a-t-il longtemps que tu ne t’es marié, ami Gadoche ? demanda-t-il tout à coup d’un air matois.

— Je ne vois pas l’à propos de cette question, mein herr.

— Si, moi… le régent est un peu comme toi, mon coquin !