semblait point à un personnage politique.
En lui apportant son vin miellé, Nicaise, le bon fatout de la grande Hélène, regarda encore le vieillard qui présentait à la chaleur du foyer ses pieds tremblotants.
Le vicomte Raoul et ses deux subalternes avaient repris leur conférence, mais à voix basse. Rogue, le boiteux, rendait compte de son entrevue avec Jacques Stuart.
— Quant à cela, disait-il, le brave prince se souvient de Votre Seigneurie, et que vous avez couru ensemble le cerf à Saint-Germain, et que vous chantiez des motets avec une voix claire, comme les anges de la chapelle Sixtine à Rome. Il est encore tout prêt à chanter ou à chasser avec vous, si c’est votre plaisir… mais quant à passer en Écosse pour faire la guerre…
— Il t’a dit quelque chose à ce sujet ? demanda Raoul.
— Non en vérité ! l’idée ne lui en vint même pas. Il m’a montré le banc qu’on lui sculpte au