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Page:Féval - La Quittance de minuit, 1846 - tome 4.djvu/254

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QUATRIÈME PARTIE.

— Ah !… dit encore Montrath, et ensuite ?…

— Ensuite ?… à la grâce du diable !

Il se baissa et saisit les deux montants de l’échelle qu’il essaya de soulever. Cette tâche était au-dessus de ses forces, et le lord, qui n’avait plus que son bras gauche, ne put lui être d’aucun secours.

J’aurais mieux aimé faire cette besogne à nous deux, dit l’intendant d’un air chagrin ; mais il y a de bons garçons parmi vos laquais, à Montrath, et j’en sais plus d’un qui nous donnera volontiers un coup de main… Nous prendrons en même temps des armes, car il faut tout prévoir, et, cette fois, nous jouons notre reste… Partons !

Ils se mirent en marche vers la retraite de Pat, qui était la seule sortie des ruines de ce côté.

Au bruit de leurs pas, le malheureux valet de ferme cacha sa tête dans la paille et récita un De profundis à sa propre intention.

Crackenwell et Montrath passèrent sans prendre garde à lui. Ils franchirent le seuil. Mais à peine eurent-ils mis le pied dehors qu’ils poussèrent tous deux un cri et s’arrêtèrent stupéfaits.

Une grande lueur illuminait les environs et