— Pas avant de vous avoir appris ce qui se passe… Lagardère est à Paris.
— Bah !… je m’en doutais !… Depuis quand ?
— Depuis hier pour le moins.
— La princesse a dû le voir ! pensa Gonzague.
Puis il ajouta :
— Comment sais-tu cela ?
Peyrolles baissa la voix et répondit :
— Saldagne et Faënza sont morts.
Manifestement, M. de Gonzague ne s’attendait point à cela. Les muscles de sa face tressaillirent et il eut comme un éblouissement.
Ce fut l’affaire d’une seconde. Quand Peyrolles releva les yeux sur lui, il était remis déjà.
— Deux d’un coup ! fit-il ; c’est le diable que cet homme-là !
Peyrolles tremblait.
— Et où a-t-on retrouvé leurs cadavres ? demanda Gonzague.
— Dans la ruelle qui longe le jardin de votre petite maison.
— Ensemble ?
— Saldagne contre la porte… Faënza à quinze pas de là… Saldagne est mort d’un coup de pointe…
— Là, n’est-ce pas ? fit Gonzague en plaçant son doigt entre ses deux sourcils.