— Qu’y aura-t-il donc ?… Aurons-nous le czar ?
— Devinez ce que nous aurons.
— La comédie ?… M. Law ?… Les singes de la foire Saint-Germain ?
— Mieux que cela, messieurs !… renoncez-vous ?
— Nous renonçons, répondirent-ils tous à la fois.
— Il y aura une noce, dit Gonzague.
Le bossu tressaillit, mais on mit cela sur le compte de sa bonne envie.
— Une noce ! répéta-t-il en effet, les mains jointes et les yeux tournés ; une noce à la fin d’un petit souper !
— Une noce réelle, reprit Gonzague, un vrai mariage en grande cérémonie.
— Et qui marie-t-on ? fit l’assemblée d’une seule voix.
Le bossu retenait son souffle. Au moment où Gonzague allait répondre, Peyrolles parut sur le perron et s’écria :
— Vivat ! vivat ! voici enfin nos hommes !
Cocardasse et Passepoil étaient derrière lui, portant sur leurs visages cette fierté calme qui va bien aux hommes utiles.
— L’ami, dit Gonzague au bossu ; nous n’avons pas fini tous deux… ne vous éloignez pas.
— Je reste aux ordres de monseigneur, ré-