mauvais tours !… si vous me forcez à tirer l’épée…
— Fi donc ! soupira Passepoil ; tirer l’épée contre nous !
— Des gens désarmés ! appuya Cocardasse.
Ils avançaient toujours, néanmoins. Peyrolles, avant d’appeler, ce qui eût rompu sa négociation, voulut joindre le geste à la parole. Il mit la main à la garde de son épée en disant :
— Qu’y a-t-il, voyons, mes enfants ?… Vous avez essayé de vous évader par ce trou là-haut en faisant la courte échelle et vous n’avez pas pu… Halte-là ! s’interrompit-il ; un pas de plus et je dégaine !
Il y avait une autre main que la sienne à la garde de son épée : Cette autre main, blanchette et garnie de dentelles fripées, appartenait à M. le marquis de Chaverny.
Celui-ci était parvenu à sortir de sa cachette. Il se tenait derrière Peyrolles.
L’épée du factotum glissa tout à coup entre ses doigts, et Chaverny, le saisissant au collet, lui mit la pointe sur la gorge.
— Un mot et tu es mort, drôle ! dit-il à voix basse.
L’écume vint aux lèvres de Peyrolles, mais il se tut.
Cocardasse et Passepoil, à l’aide de leurs