Page:Féval - Le Bossu (1857) vol 4-6.djvu/573

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


V

— Cœur de mère. —


Dona Cruz souriait parmi ses larmes. La princesse la pressait follement contre son cœur.

— Croirais-tu, murmura-t-elle, Flor, ma chérie, je n’ose pas encore l’embrasser comme cela… ne te fâche pas… c’est elle que j’embrasse sur ton front et sur tes joues…

Elle s’éloigna d’elle tout à coup pour la mieux regarder.

— Tu dansais sur les places publiques, toi, fillette ?… reprit-elle d’un accent rêveur ; tu n’as point de famille… l’aurais-je moins adorée si je