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LE BOSSU.

En même temps, une escouade, détachée par le général Chaverny, escarmouchait contre Cocardasse et Passepoil. — Une autre escouade manœuvrait pour couper Aurore.

Cocardasse reçut le premier un coup de coude. Il jura un terrible capédébiou et mit la main à sa rapière, mais Passepoil lui dit à l’oreille :

— Marchons droit !

Cocardasse rongea son frein. — Une franche bourrade fit chanceler Passepoil.

— Marchons droit ! lui dit Cocardasse, qui vit ses yeux s’allumer.

Ainsi les rudes pénitents de la trappe s’abordent et se séparent avec le stoïque : — Frère, il faut mourir !

A pa pur ! — Un lourd talon se posa sur le cou-de-pied du Gascon, tandis que le Normand trébuchait une seconde fois, parce qu’on lui avait mis un fourreau d’épée entre les jambes.

— Marchons droit !

Taranne, encouragé, vint donner en plein contre Passepoil et l’appela maladroit ; Gironne heurta rudement Cocardasse, et par surcroît le traita de bélitre.

— Marchons droit ! marchons droit !

Mais les oreilles de nos deux braves étaient rouges comme du sang.