Page:Féval - Le Fils du diable - Tomes 1-2.djvu/260

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— Non ! oh ! non !… voir cela, ce serait mourir !…

Il remonta l’escalier péniblement, et en s’accrochant à la rampe.

Au lieu de rester dans son appartement, il regagna la chambre à coucher de Petite.

Il se laissa choir sur le fauteuil où Petite était assise naguère, et dont le dossier supportait son peignoir abandonné.

Au bout de quelques minutes, durant lesquelles sa poitrine étouffée râlait, il saisit le peignoir et le colla sur sa bouche avec un enivrement plein de folie :

— Elle m’a tout pris, dit-il, ma fortune, mon bonheur… et ma vie !… mais je l’aime ! oh ! je l’aime !…