Page:Féval - Le Fils du diable - Tomes 1-2.djvu/567

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Rodach semblait plus étonné qu’elle et plus agité, vous n’eussiez point reconnu en lui l’homme de tout à l’heure ; une émotion profonde et qu’il tâchait en vain de contenir avait remplacé le calme froid de son visage.

— Lia !… murmura-t-il bien bas.

Comme si elle n’eût attendu que ce signal, la jeune fille s’élança vers lui et jeta ses deux bras autour de son cou.

Elle riait : elle pleurait.

— Lia ! pauvre enfant !… balbutiait Rodach en la serrant avec passion contre sa poitrine.

Et la jeune fille murmurait parmi ses larmes de joie :

— Otto !… Otto ! mon Dieu, que je suis heureuse !…



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