Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Mais, en ce moment, Jean passait auprès de la chandelle ; il souffla dessus : la nuit se fit dans la chambre.
— Qui est là ? s’écria Victoire. Est-ce toi, Jean ?
Le joueur d’orgue ne répondit point, passa la porte, et descendit l’escalier en courant.
Polyte l’attendait en sifflant un air à roulades. Jean le rejoignit et s’appuya contre la muraille, parce que son émotion l’accablait.
— Voici les cent vingt francs de la mère Regnault, prononça-t-il lentement et d’une voix éteinte. — C’est tout ce qui lui reste en ce monde… et c’est ma vie !… car je les ai volés, Polyte, et si je perds je me tuerai !…
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c9/F%C3%A9val_-_Le_Fils_du_diable_-_Tomes_1-2_%28page_108_crop%29.svg/70px-F%C3%A9val_-_Le_Fils_du_diable_-_Tomes_1-2_%28page_108_crop%29.svg.png)