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X

Le coup du bélier.


Tiennet était bien resté deux grandes heures sur son banc de pierre, la tête entre ses mains, et songeant.

Pendant tout ce temps-là, son œil n′avait guère quitté la fenêtre de madame Marion.

Il faisait froid. Le ciel, chargé de nuages lourds que poussait un vent capricieux et violent, se fondait en courtes averses qui ne laissaient pas à la veste grise de Tiennet le temps de se sécher.

Il avait les pieds dans l’eau, et ses mains