Page:Féval - Le Jeu de la Mort, volume 2 - 1850.djvu/39

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XX

Pauvres amours.


Lucien n’eut pas plutôt aperçu Berthe qu’il s’élança vers elle, montant le sentier à toutes jambes.

Ce fut à qui le suivrait, car pouvait-on montrer trop de tendresse et trop d’empressement à cette chère petite demoiselle Berthe ?

Olivette restait seule sur la plate-forme, abandonnée et vaincue. Faut-il dire que désormais elle était complice et non plus abusée ?

On ne sait pas. On peut dire quand on est fanfaron : Je franchirai la rivière d’un saut, je terrasserai dix hommes ; moi, tout seul, j’écou-