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Page:Féval - Le Jeu de la Mort, volume 3 - 1850.djvu/69

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II

Encore les jeunes filles et les oiseaux.


— Que je suis contente de te voir, ma petite Clémence ! disait Lucienne.

— Et moi donc ! répondait Clémence.

Lucienne et Clémence parlaient vrai. Elles s’aimaient du meilleur de leur cœur. Pourtant, il y avait peut-être un peu de distraction dans la voix et dans le regard de Clémence.

— Voilà huit jours que nous sommes arrivés, reprit Lucienne, et j’ai trouvé le temps bien long, va !… J’avais tant de choses à te dire !

— Quoi ? demanda Clémence, dont l’œil brilla, puis glissa vers la fenêtre ouverte, la fenêtre qui laissait voir des fleurets croisés