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Page:Féval - Le Jeu de la Mort, volume 6 - 1850.djvu/245

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III

Épilogue.


Le mois de mai n’était pas encore fini. C’était par une de ces belles matinées où le ciel de Bretagne dépouille son manteau gris et laisse errer seulement quelques nuages transparents sur son azur pâle.

Le soleil fouillait joyeusement la feuillée nouvelle, et l’antique forêt du Ceuil vous avait un air de gaieté comme ces vieillards de bonne humeur qui se ragaillardissent à point nommé pour l’heure de la fête.

Le printemps fleurissait ; les marguerites riaient dans le gazon frais, et la jeune mousse étendait son opulent tapis entre les arbres.