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LE POISSON D’OR

PAR PAUL FEVAL. q

qui discuter; c’est un- veritable soulagement pour moi que de vous expliquer...

— Expliquer quoi? m/’interrompit-il. Je ne suis pas ici sur. mon petit tabouret d’apprenti avocat général. Je vous parle en ami, Corbiére! La Cour s’étonne de votre entétement dans cette affaire. Le tribunal de Lorient n’est pas trés- fort, et nous lui donnons parfois les étriviéres, mais ici, c’est clair comme deux et deux font quatre, mon vieux Corbiére, c’est simple comme bonjour ... Que diable! quand on a acheté et qu’on n’a pas quittance..

— Mais si ona ~quudanee® eis aia,

— Elle a mis un an a pousser, cette graine- la! fit-il en ricanant.

— Ne peut-on retrouver?...

— Si fait, si fait! Eeoutez donc, Corbiére, chacun a sa conscience, mon bon. Je vous crois un parfait honnéte homme... N’y a-t-il pas une jeune personne ...?

[i m’adressa cette question négligemment. Je rougis de colére.

— Bien! bien!... trés-charmante, a ce qu’on dit... Mais vous étes le parengen: des époux, Cor-

biére! , 1