Page:Féval - Les Amours de Paris - 1845, volume 4.djvu/25

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10 ZES AMOURS convaincue des lèvres de Berthe. Elle avait tant pleuré! - Mais il lui faut des fleurs, à mon Ed- mond! dit-elle après un silence;-Charlotte... je ne la connais plus !... Elle ne nous aimait pas... Sainte... oh! comme elle simerait mon Edmond!... Mais mon récit étonnerait son äme de vierge... Je ne peux pas!... je ne peux pas!... Pauvre petite tombe où nul ne viendra plus!. Pauvre petite croix où l'on ne suspendra plus de couronnes !... L'herbe grandira autour... on ne verra plus rien... Berthe eut un tressaillement. -Rien! répéta-t-elle;-tant d'amour!... tant de larines!... tant de bonheur!