Aller au contenu

Page:Féval - Les Amours de Paris - 1845, volume 4.djvu/251

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
236
LES AMOURS

236 LES AMOURS et désigna du doigt Charlotte, assise auprès de la fenêtre. Darandin étoufla un cri d'admiration. Charlotte leur tournait à peu près le dos, mais on apercevait, à travers les boucles brunes de ses cheveux, les lignes exquises de son profil perdu. - L'attente mettait je ne sais quelle langueur inaccoutumée parmi les grâces vives de sa taille.-On devinait son regard à la courbe hardie de ses longs cils. Sa pose avait uu charme naif. Immolbile et doucement inclinée, elle apparaissait, entre la double draperie de mousseline des ridéaux qui touchaient ses cheveux, comme la sil- houette indécise qu'on voit en fermant les