Page:Féval - Les Amours de Paris - 1845, volume 4.djvu/258

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
243
DE PARIS.

DE PARIS. 243 -Des sots!... C'est parce que je suis mal- heureux que je m'arrête à toutes ces niajse- ries de ceur... Le besoin affadit... Quand on est sans cesse à courir après quelques misé- rables louis, on cherche le repos; on est si mal ailleurs, qu'on se trouve presque bien auprès de sa femme... Eh! je connais cela! L'amour est le dessert des gueux !.. Un peu de luxe, un peu de puissance, et je me mo- querai de mes stupides langueurs... je me prendrai en pitié,.. Dieu me pardonne, si l'on ne s'arrètait à temps, on en arriverait à mé- riter l'épitaphe de l'épicier du coin : Bon époux, bon père, etc., ete... Du Chesnel parlait ainsi avec volubilité. On eût dit qu'il cherchait à s'étourdir lui-mème.