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LES AMOURS

284 LES AMOURS à peu de choses près sans ressources, et que leurs titres et papiers avaient été perdus dans un naufrage. M. de Compans résolut d'anéantir ces gens sur lesquels il ne comptait plus. Ils avaient trouvé un asile en Bretagne, dans les environs de Kergaz, terre du domaine des Maillepré, dont jouissait actuellement M. le duc, qui était alors aussi bien en cour auprès des Bourbons qu'il l'avait été sous l'empire auprès de Napoléon, et qu'il devait l'être après 1830 auprès de la dynastie d'Or- léans. Il était si fort et ces gens étaient si fai- bles que l'issue de la lutte ne pouvait vraiment ètre douteuse.