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DE PARIS.

DE PARIS. 53 cette joie benie de la nourrice-mère qui fait couler sa vie dans les veines d'un ètre bien- aimé. Le matin, elles sont là pour épier le premier sourire. Et le jour, tout le jour, elles ont à supporter ces caprices si bons, à modé- rer ces allégresses folles, à consoler ces dou- leurs bruyantes qui fondent eu larmes et finissent par de jolis rires. cau us vela 39 sal ines »Qu'elles doivent vous chérir, mon Dien, ces mères, et vous rendre gràces pour tant de bonheur!... » Moi, je vous remerciais du fond dn ceur. Edmond prenait le lait d'une étrangère, Ed- mond dormait loin de moi; une autre main que la mienne berçait son sommeil. Mais il était à moi; j'étais sa mère... »