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Page:Féval - Les Amours de Paris - 1845, volume 4.djvu/79

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LES AMOURS

64 LES AMOURS Bien long-temps avant d'arriver à la fin du manuscrit, son visage avait repris son aspect glacial et immobile. Elle se leva. Ses jambes fléchirent, si léger que füt le poids de son corps apauvri. Elle gagna en chancelant le cadre préparé pour elle, et parvint à s'y étendre. La fatigue lui donna sur-le-champ le som- meil. Le sommeil lui apporta un réve. Sa bouche décolorée se détendit lentement pour arriver à un sourire ravi. Ses lèvres s'entr'ouvrirent pour murmurer ces douces plaintes qui sont le langage des songes heureux..