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V

diane et cyprienne.


Au manoir de Penhoël, Cyprienne et Diane n’étaient pas traitées tout à fait comme les filles de la maison. Elles étaient bien de la famille, mais on laissait entre elles et leur cousine Blanche une distance si grande, qu’elles ne pouvaient point se croire placées sur le même degré de l’échelle sociale.

Blanche était l’héritière, la véritable mademoiselle de Penhoël. Bien rarement désignait-on par ce titre les deux filles de l’oncle Jean, que les paysans nommaient les petites demoiselles, et la société simplement les petites.