Page:Féval - Les Belles-de-nuit ou les Anges de la famille, tome 3, 1850.djvu/212

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
210
LES BELLES-DE-NUIT.

comme c est à d… soit : a : b : c : d : e… etc.

— Comprends pas !… interrompit Bibandier.

— Voilà qui est fatal !… s’écria Robert ; inventer une théorie mathématique et transcendante pour venir se briser contre l’ignorance aveugle !

— Ne te désespère pas, Américain…, dit Blaise. J’ai idée que milord sait les mathématiques.

M. le chevalier de las Matas éleva son verre jusqu’à la hauteur de ses lèvres, autour desquelles errait un sourire douteux.

— Il ne faudrait pas non plus qu’il en sût trop long !… murmura-t-il.

Puis il ajouta en reprenant le fil de son explication :

— Mais, au demeurant, c’est si profondément clair et simple, comme toutes les grandes idées, que vous-mêmes vous allez me comprendre.

« Soit mon enjeu premier représenté par la quantité n ; ton enjeu, à toi, Blaise, mon agent-levier par la quantité n’, et le tien, Bibandier, mon agent-contre-poids, par la quantité n”, continua Robert.

« J’établis tout d’abord que n égale a, le premier terme de ma progression par quotient ; en outre, n égale n” moins n’, attendu que le