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DEUXIÈME PARTIE.

LE MANOIR

( SUITE. )


XVI

le portefeuille.


Pendant deux ou trois minutes, Marthe de Penhoël resta comme anéantie.

Le coup la frappait d’autant plus rudement qu’il était plus imprévu ; jusqu’au dernier moment, elle avait refusé de croire à un malheur sérieux.

« Que craindre ? un enlèvement ? Mais qui pourrait avoir l’idée d’enlever cette pauvre enfant, malade et faible ? N’eût-ce point été un assassinat ? »

Maintenant que Marthe recouvrait la faculté de penser, sa conscience répondait à cette question :