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XXVI

LES QUARANTE ANS DE LA MARQUISE


Ceux-là, les quarante ans de la marquise Domenica, n’étaient niés ni par les autres, ni par elle-même. C’était une vraie, une grosse et même un peu lourde quarantaine. La marquise possédait toujours sa colossale fortune gérée maintenant par son cousin d’alliance le comte Giambattista Pernola, des marquis Sampietri : cinq millions tout ronds de revenu, disaient les badauds, un million et demi, rabattait la chronique, mieux instruite peut-être que Domenica elle-même, mais moins savante que le Pernola qui, seul, connaissait désormais les régisseurs de Sardaigne et les intendants de Valachie.