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III

ENTENTE PARFAITE


M. Chanut avait défilé ce chapelet d’indications la tête penchée sur sa note qu’il consultait en parlant. Quand il se redressa pour regarder Laure, il vit qu’elle avait des larmes plein les yeux.

— Madame, dit-il, je vous répète que je n’ai absolument aucun droit légal vis-à-vis de vous. Il vous est loisible de laisser ma question sans réponse, et je vous demande pardon…

Elle l’arrêta d’un geste.

— Il y a quelque chose de plus fort que le droit, murmura-t-elle, c’est la nécessité. Je ne refuse pas de