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XLII

DERNIÈRE CONSULTATION


Depuis dix minutes que la marquise avait congédié Mlle Coralie et ses compagnes, Laure avait avancé la besogne autant que ces demoiselles auraient pu le faire en une heure. Nous avons dit que Domenica n’était pas coquette, mais elle suivait pourtant avec un naïf plaisir les progrès de ce travail qui la refaisait belle.

Cette Laure était une fée.

Domenica eut peur pour Laure, quand celle-ci chancela, mais elle eut peur aussi pour sa coiffure.

— Qu’avez-vous donc, chérie ? s’écria-t-elle.

Nous savons ce que Laure avait. Au bruit qui s’était