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VIII

LE QUATRIÈME PORTRAIT


Le quatrième portrait, celui qui naguère disparaissait sous son voile de soie noire, était de la même main que les trois autres, exécuté avec une pareille absence d’art, mais aussi avec cette même faculté de produire une ressemblance saisissante.

Il représentait M. le marquis de Sampierre lui-même à l’âge de trente ans, beau, mais inanimé comme un marbre, et fou derrière sa gravité austère, fou jusqu’à donner le frisson.

Où était la folie, je ne saurais le dire. Le regard était froid, la tenue noble, la physionomie immobile. Et pour-