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IX

La lettre de Vincent Carpentier


Il y avait encore dans Paris nombre de gens que le nom du colonel Bozzo-Corona, lu à l’improviste, aurait vivement impressionnés. Ce nom n’était pas pour Irène Carpentier celui d’un inconnu. Elle avait déjà dix ans quand Francesca Corona était apparue comme une souriante providence dans le pauvre logis de son père.

À dix ans, on garde ses souvenirs. Irène savait bien qu’à dater de ce jour l’aisance était entrée chez son père.

L’aisance, oui, mais le bonheur ? Non, certes. Ç’a-