Page:Féval - Les Compagnons du trésor, 1872, Tome II.djvu/220

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il semblait qu’il n’y eût plus une goutte de sang dans ses veines, tant elle était pâle.

Elle se souvenait des paroles de la comtesse Marguerite qui lui avait dit :

— Votre père a quitté la mine de Stolberg sur une lettre de vous…

Elle regarda la lettre.

Une larme vint brûler sa paupière, tandis qu’elle murmurait :

— C’est mon écriture, mais c’est sa main, à lui… Mon Dieu ! mon Dieu ! vous allez donc me condamner à le haïr !