Page:Féval - Les Compagnons du trésor, 1872, Tome II.djvu/226

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est grande. Elle donne sur la campagne, ou plutôt on jurerait que c’est la plus belle et la plus riante campagne du monde.

« Car je ne voudrais te tromper en rien. Ce vert bosquet qui est sous ma fenêtre, c’est le Père-Lachaise ; mais, tu verras : sauf une seule tombe, qui rappelle les blancs monuments de notre Italie, l’œil chercherait en vain une trace de sépulture. Les feuillages et les fleurs dissimulent tout ce qui est triste, et le tombeau du colonel Bozzo-Corona lui-même ressemble plutôt à ces petits temples qu’on bâtit pour décorer les jardins… »

Irène s’arrêta encore.

Je ne sais comment dire cela. Certes, le papier ne peut garder la trace d’une émotion, et pourtant deux empreintes de doigts crispés où le charbon de la mine avait estampé les traits délicatement contournés de l’épiderme qui sont, selon les physiologistes, l’organe et le siège du toucher, restaient aux deux bouts de la ligne contenant le nom du colonel Bozzo-Corona.

Cela mettait la ligne entre deux parenthèses.

Évidemment, c’était ici la chose qui avait frappé le lecteur.

Et c’était sans doute pour dire cette chose que l’écrivain avait pris la plume.

Elle arrivait incidemment, cette chose. Raison de