Page:Féval - Les Compagnons du trésor, 1872, Tome II.djvu/255

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Tout le monde obéit, y compris Vincent, qui avait commencé à regimber.

Il est vrai qu’Échalot venait de lui dire avec douceur :

— Faut rester tranquille, l’architecte, un petit moment, sans ça je vous étouffe par intérêt pour vous.

— C’est lui qu’ils cherchent, fit tout bas Mme Canada. Chut !

Dans le silence qui suivit ce dernier commandement, on put entendre le bruit de plusieurs hommes, traversant à pas de loup le carré.

Une voix dit :

— La chambre de l’Italien est dans le corridor au fond.

Et une autre voix ajouta :

— La brodeuse doit se trouver quelque part. Le cocher ne l’a même pas vue.

— Le cocher a pu faire un somme sur son siège, depuis le temps.

— Le diable s’en mêle !

On continuait de passer à bas bruit, mais rapidement.

Deux voix appartenant à ceux qui fermaient la marche échangèrent ces paroles :

— Le vieux est donc sorti de terre ?

— Marguerite, Samuel et le prince l’ont vu de